LabEx (Laboratoire d’Excellence)
En avril 2011, AE&CC répondait à l’appel à projet LABEX lancé dans le cadre du Programme gouvernemental des Investissements d’Avenir (PIA). Le projet présenté par AE&CC était alors sélectionnée parmi les cent premiers laboratoires d’excellence. C’est le seul LABEX porté par une Ecole Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) et,
au-delà, par une institution sous tutelle du Ministère de la Culture. Le LABEX AE&CC fait partie des huit LABEX initiaux du site grenoblois, aujourd’hui « Université Grenoble Alpes » qui en conserve aujourd’hui un total de 13. A ce titre, AE&CC fait partie des projets phares de l’IDEX de Grenoble.
Le projet du LABEX AE&CC est essentiellement fondé sur le projet scientifique de l’Unité de recherche et se focalise plus particulièrement sur les études relatives au patrimoine bâti, aux matériaux de construction, à l’habitat et aux établissements humains dans des perspectives plus durables à l’échelle du territoire.
Avec un budget important (570 000 € par an), le LABEX AE&CC a largement facilité la mise en œuvre de notre projet scientifique et, au-delà, a facilité le développement de plusieurs projets européens et soutenus par l’ANR (projets VerSus, Repar’H, entres autres) et au renforcement des coopérations internationales (Universitaires comme avec OXFORD par exemple, et avec des institutions internationales comme l’UNESCO, l’ICCROM et UN Habitat). En effet, AE&CC porte une ambition de développement des formations à l’international ainsi que de valorisation (publications, séminaires, colloques et conférences, expositions, matériel didactique, etc.).
En 2012, une réponse est aussi apportée avec succès par l’équipe de CRAterre à un autre appel à projet IDEFI, initiative d’excellence en formation innovante. Ce projet, amàco, a été développé par l’ENSAG en partenariat avec les GAIA, l’ESPCI ParisTech (Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielles) et l’INSA de Lyon (Institut
National des Sciences Appliquées). amàco est un centre de ressources pédagogiques qui vise à rendre visibles et compréhensibles les comportements physico-chimiques de matières naturelles communes telles que le sable, l’eau, la terre, le bois, la pierre, les fibres, etc. Il a été porté par Les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau et se termine fin 2019 avec une prolongation d’existence jusqu’à fin 2021.
A l’invitation de l’ANR, un projet pour la prolongation du Labex a été proposé en 2018 qui a reçu un avis positif des instances de l’ENSAG et de l’Université Grenoble-Alpes et enfin du jury international composé par l’ANR pour l’occasion. Validé début 2019, cette prolongation de notre statut de Labex sera donc effective pour la période janvier 2020 – décembre 2024 avec un financement qui devrait être renouvelé à l’identique, à hauteur de 570 000 € / an.
Cette prolongation va nous permettre de poursuivre le renforcement de nos capacités de recherche dans le domaine de l’habitat (architecture, urbanisme, territoire) dans une perspective de contribution forte aux réflexions menées au niveau international pour la nécessaire mise en place de la transition écologique et sociale face aux enjeux globaux d’adaptation au changement climatique et de développement durable (ODD des nations unies). Nos recherches visent plus spécifiquement à améliorer l’accessibilité à un habitat écoresponsable adapté à la diversité des territoires et qui valorise leurs ressources.
Ce renforcement se traduit par une forte progression du nombre de chercheurs et des disciplines représentées. Nos collaborations ont aussi été multipliées dont plusieurs dans le cadre de l’EPE Université Grenoble-Alpes, plus particulièrement dans le cadre de 2 Cross Disciplinary Programs : Life et Risk@UGA.
La posture spécifique de AE&CC, proche des réalités du terrain et de ses acteurs, qui a fait ses preuves va être conservée. Toutefois, lors de cette nouvelle phase, les efforts seront moins porté sur la multiplication des partenariats de recherche action. Ceux-ci seront poursuivis mais en leur associant une plus forte dimension réflexive de façon à renforcer la confrontation et les complémentarités entre développements théoriques et réalités de terrain, et à mieux formaliser nos pratiques des points de vue épistémologique et méthodologiques. Il s’agit aussi de poursuivre la diffusion de nos résultats et de renforcer notre rayonnement à l’international.