Sous la direction de Thierry Joffroy et de João Marcos De almeida lopes.
Thèse fiancée par
Résumé de thèse
Cette recherche porte sur le concept du Buen Vivir, considéré comme une alternative à la vision anthropocentrique des sociétés dites occidentales. Inspiré des valeurs véhiculées par les visions du monde indigènes de la région andine, ce concept questionne les fondements des modes de vie des sociétés modernes-dualistes, basés sur la dichotomie homme/nature. Le Buen Vivir propose une autre vision que celle du développement basé sur une logique de croissance linéaire, en remettant en cause ses référentiels, ce dans divers domaines d’activités. Afin d’élaborer notre réflexion, ce travail visera tout d’abord la compréhension des enjeux environnementaux et culturels dans les territoires et habitats, par un parallèle entre les sociétés occidentales et les sociétés indigènes. Nous tisserons une compréhension entre les premières qui présentent des processus de production et des avancées technologiques et techniques spécialisés, principalement dans le domaine de l’architecture écologique, et les secondes pratiquant une occupation du territoire qui se reflète dans leurs cultures constructives, perpétuant une relation cosmologie/écologie/habitat. En identifiant des lacunes et des opportunités tant au sein des habitats Guarani du Brésil que des habitats groupés en France, nous chercherons à mettre à contribution les différents aspects complémentaires dans leurs pratiques socio-spatiales. L’objectif est de montrer qu’une dynamique de complémentarité peut être source d’inspiration pour de nouveaux modes d’habiter qui soient plus en harmonie avec le système-Terre, notamment au niveau territorial et architectural.